Le voyage en soie

              Pierre Henry au naturel

                                            des sons en chevelures

                   des oiseaux dans la tête

Petit Pierre n'amasse pas mousse mais des sons. Des sons de choses qui font des bruits

    L'ai vu deux fois courbé sur sa console. Et la messe du temps présent dansée devant

       Petit Pierre jouera pour les nuages, les anges et les soleils cuits

          Petit Pierre parti pour la lune

          O ce grand silence

                 Là haut

                    On joue la Messe du Temps Absent !

                       Petit Pierre, dis, cherche nous encore des sons...

Sous quelques traits derniers vos visages ne disparaitront plus dans nos mémoires.  

J'oublie nombre parmi eux car ils furent douze tombés contre l'obscurantisme !

Vive Charlie ! Je suis Charlie

Il fallait une barbe pour gagner l'Eurovision

                           Et une moustache pour la perdre !

6 mai/15 mai 2012 

Messie ! mais si, sous cet air mou, un superman !

Il est élu, il est poli, il a tout lu !

Y fera tout, y fera plus, y fera rats fuir le navire,

et y rendra l’Alsace,

et caetera, à l’Allemagne... (non !)

Messie, mais si, il est très fort, l’a des lunettes,

ho, pas de sport…

Et sous son air de petit gros, c’est un costaud, se lève tôt, se lève pas, jamais couché,

sauf quand y dort.

Il est élu : c’est un poilu comme en quatorze, passe sous l'Arc… c’est un géant qu'est

pas bien grand, genre superman ou bien zorro, mais pas zéro !

Messie, mais si, sous cet air rose, c’est superman !

Il est élu, il est grandiose, ho, ho, un peu rose, hum, ça sent bon…

Comme en eighties, donnera des ailes aux tous petits…

Des sous ! des sous ! des souliers neufs ! dirons les pauvres.

Je vous ai compris, je vous ai... con…prenez-moi ! dira not’ Président… on peut pas tout...

La crise... des fois...

Messie, mais si, il est élu : c’est l’Président du vrai changement !

C’est l’Président du vrai changement !

Dimanche 22 avril 2012

En ce jour festif, camarades, ami(e)s, amant(e)s et passant(e)s (de pas sages) :

Mélenchon-nous ! Poutounisons-nous, Arthaumisons la machine ! Osons Jolyer L'Elysée !!!

Soyons le Bayrou sorti du bois, Sarkozappons les têtes trop anciennes : Hollandisons la France,

sans Dupont-Aignantise, oui..., Cheminadons, ensemble (sur mars ?), mes frères... et sans nous 

Lepeniser en ce qu'on n'est pas !

Osons ne plus tournez en rond, mais rondement, filons droit hors du mur !

Un peu de prospective, s'il vous plaît. Voici une rare vue totale de notre galaxie entière illimitée circulant à fond la caisse dans l'hyper espace de la finance.

Sur l'un de ses bords, le plus joli, notre soleil qui prend le frais... il en a le droit, ayant brillé justement toute l'année, ll se change en or véritable si on le fixe.  A noter, cette image est réalisée sans trucage et en vraies couleurs.

La terre, tout près du soleil qu'elle ne saurait quitter, erre. Enfin, n'erre-t-elle pas vraiment, attachée à l'astre nu par des liens de gravité qui lui donnent pâle figure.

Sur un bord de la Terre, dans un tout petit coin (coin-coin), je suis, solitaire ; tandis qu'on entendra, ce soir, sur une télévision numéro 1, Mr. Strauss-Kahn strauss-kahner...

          ... suis un visible devenu...      Seules, traces perdurent : pas perdus ! Bientôt, le vent me balayera, déjà, j'en prends l'allure. Suis devenu... non pas, suis paille en feu qu'un peu de flotte égaye. J'aime bleu les horizons, la mer qui me requinque...

    Où comment l'enfant devint,
            Si ce n'est roi, assez proche,
                            Où comment sage croît                                                       

                                Ne croyant, sauf aux arbres,
                                   Oiseaux de feu, et langues non dépensées
                                                                       Par vaines pensées...

                Petits clins d'œil sans dévotion qui dévore...
                            Mais attention ! car dans les coins, chez vous peut être,
                                                    Un sage répète...